Michael RAMPA / The fork in the road / du 7 septembre au 26 octobre 2024
Du 7 septembre au 26 octobre 2024, la galerie a reçu
Michael Rampa
The Fork in the road
Né à Château-d’Œx en 1977, Michael Rampa découvre tôt l’art de Giotto, Turner et Balthus. Ce dernier, qu’il rencontre fin 1998, soutient que la peinture ne s’apprend pas dans les écoles. Michael Rampa l’écoute et se forme en autodidacte.
Il travaille à Ependes (CH).
The fork in the road, c’est le lieu de tous les possibles, la croisée des chemins, le choix qui sans cesse se présente à nous et inaugure de nouvelles voies. La peur mais aussi la joie qu’apporte l’inattendu, le désir de se laisser porter par ce qui arrive et le rendre beau.
Michael Rampa ne raconte pas le monde contemporain, il ne cherche pas à représenter des scènes déjà vues ou vécues, sa narration évoque plutôt la notion de soin et de l’attention apportée à l’autre. Son travail est nourri de spiritualité où la virtuosité semble s’effacer au profit d’une composition dans laquelle tout prend sens, même le détail le plus infime, comme une quête autour de l’essence de l’être.
À travers ses figures-paysages, l’artiste explore les notions de rôle, d’identité, de temps, de mémoire, de spiritualité. Il fait souvent poser individuellement des amis ou proches, parfois lui-même aussi, pour des dessins préparatoires qu’il réunit dans ses tableaux. La séance de pose permet de penser le portrait comme indice d’un temps qui nous échappe et qu’on aimerait figer. Le cadre de la toile délimite l’espace de la composition, on est alors dans un temps-lieu unique où les corps deviennent paysages, les volumes disparaissent, créant une sorte d’unité entre l’homme et la nature omniprésente.
Les peintures de Michael Rampa, à la fois classiques et contemporaines, mêlent tradition (nombre d’or, équilibre des forces et de la lumière) et expérimentation. Une tension dans le choix des couleurs, la recherche d’harmonies inattendues dans les contraires font naître des scènes tout à la fois intenses et contemplatives.
Peindre devient un acte poétique qui incarne la fragilité humaine et suscite chez le regardeur des émotions tour à tour mélancoliques, graves ou sereines.